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lundi 20 octobre 2014

Airbnb, ou la paranoïa imbécile

Il y a longtemps maintenant que je me suis inscrite sur le site de location d'appartements Airbnb. Le concept est séduisant: des particuliers louent leur appartement, meublé, aux quatre coins du monde. L'avantage par rapport à l'hôtel, c'est qu'en général, ces appartements disposent d'une cuisine, même sommaire, ainsi que d'une table et deux chaises. Il est donc fort commode de se préparer ses repas, ses petits déjeuners, etc...et de jouir d'un véritable pied-à-terre. En ce qui me concerne, l'aventure  Airbnb a débuté en début d'année, par une location à Paris. Tout se passa de façon fort agréable: des contacts multiples, par mail et téléphone, avec la propriétaire; l'arrivée dans son appartement, lequel était en tout point conforme à la description faite sur le site...en bref, un séjour des plus appréciables. Pour m'inscrire sur Airbnb, j'avais eu besoin, en tout et pour tout, d'une adresse e-mail valide et, pour le paiement, d'une carte bleue présentant les mêmes qualités que l'adresse e-mail, à savoir la validité. Mais ça, c'était avant...
Il y a quelques jours, je décide de réserver un appartement à Paris, en prévision d'un séjour dans quelques semaines. Sur le site d'Airbnb, je constate que la charte graphique a changé   ̶ et pas en bien   ̶ ... pas grave, je m'adapte. Après avoir compulsé bon nombre de pages, d'appartements (on notera au passage que l'immense majorité des loueurs évitent soigneusement de signaler que leur appartement, ou studio, se situent à plusieurs étages du rez-de-chaussée, et ceci sans ascenseur...), j'arrête mon choix sur un appartement pas cher, et assez bien situé; relativement central.
Arrive ensuite l'étape "paiement". Je prépare donc ma carte bleue, et, sachant que j'étais déjà inscrite sur le site, je me dis que cela ne sera qu'une formalité.Le site me demande mon numéro de carte bleue, date d'expiration, et cryptogramme. Première surprise: cela ne suffit plus! Airbnb exige en plus un scan recto verso d'un document d'identité quelconque, attestant que je suis bien Alma Vega. Quelque peu dubitative (je n'aime pas forcément envoyer des scans de mes documents d'identité sur Internet, surtout pour une simple location d'appartement), je hausse un sourcil, et m'exécute tout de même, n'ayant apparemment pas d'autre choix si je veux avoir cet appartement. Je prends donc dix minutes pour photographier et envoyer les photos, et là, nouvelle surprise: Airbnb me demande, au choix, de me connecter sur mon compte Facebook, Gmail, ou Linkedin, toujours à des fins de vérification. N'étant inscrite ni sur Facebook, ni sur Linkedin, le choix est vite trouvé: je hausse le second sourcil, et me connecte à mon compte Gmail. Et , la cerise sur le gâteau: au bout de quelques instants, Airbnb m'informe qu'il n'y a pas assez, je cite de mémoire,  "d'activité sur mon compte", et me demande de réaliser une séquence video d'une quinzaine de secondes, dans laquelle je dois me présenter, et l'envoyer à Airbnb. J'avoue être restée incrédule quelques instants, avant de fermer mon navigateur.
Un peu plus tard dans la journée, je suis allée sur booking, et après avoir trouvé un appart-hôtel mieux situé, plus grand et dix euros plus cher, j'ai pu le réserver en dix minutes, sans interrogatoire type CIA ou FBI.
Airbnb, c'est terminé, en ce qui me concerne.

mardi 9 septembre 2014

Les radars...utiles à quoi?

Ah, les radars...que de passions ne déchaînent-ils pas! Ceux qui défendent leur utilité avancent l'argument que la vitesse étant le premier facteur de mortalité routière, l'utilité des dits radars est incontestable. Ceux qui pensent, au contraire, que les radars n'ont qu'une utilité toute relative en matière de baisse de la vitesse, vont même jusqu'à créer un groupe sur Facebook, pour alerter les autres automobilistes de la présence, ici ou là et quasiment en temps réel, de points de contrôle divers et variés.
Or donc, voici que 15 personnes de ce groupe vont être traduites devant la justice, à Rodez. Je cite le procureur de la République à Rodez, monsieur Yves Delpérié:

"J'ai décidé de réprimer les gens qui cherchent à échapper à la loi. Je suis réveillé toutes les nuits, car des gens se tuent sur la route. C'est lamentable que certains préviennent de l'installation de radars."
Il me plaît de penser qu'un procureur de la République ne "décide" pas de réprimer les gens qui cherchent à échapper à la loi: il fait appliquer la loi, tout simplement. Sa propre initiative n'a rien à voir là-dedans, ou alors, il va falloir mettre au pli tous les autres procureurs de tous les autres départements, qui, eux, si l'on en croit l'allusion, ne répriment pas ceux qui échappent à la loi.
Ensuite, que monsieur Delpérié soit réveillé "toutes les nuits" car des gens se tuent sur la route, c'est en effet épouvantable, mais c'est inhérent à sa fonction. Mettre en avant cet argument n'est rien d'autre que du sensationnalisme, et n'a aucune utilité factuelle.
Enfin, et puisque il s'agit principalement du sujet de cet article, voyons si le fait de signaler l'installation de radars est aussi "lamentable" que monsieur le procureur le prétend.

La vitesse est donc la première cause de mortalité sur les routes. Mais de quelle vitesse parle-t-on? est-ce aussi dangereux de rouler à 160 km/h sur une autoroute déserte, de nuit, que de rouler à 75 km/h au voisinage d'une école, en période de sortie de classe? vaut-il mieux rouler à 90 km/h sur la rocade bordelaise (sur laquelle la vitesse est limitée à 90 km/h) en suivant la voiture qui précède de 10 mètres, comme je peux le voir quotidiennement, ou bien rouler dessus à 110 km/h, lorsqu'il n'y a personne? Et puis, en matière de vitesse, quelle est l'importance des facteurs aggravants, dans l'enquête? alcool, stupéfiants, inattention, endormissement...quelque chose me dit que percuter un platane de plein fouet sur une nationale à 90 km/h ou a 110 km/h aura peu ou prou les mêmes conséquences. Alors la vitesse, peut-être, mais dans le cas de très grande vitesse, et dans un environnement routier défavorable (circulation dense, mauvaises conditions météorologiques, etc.)

Mais foin de verbiage: des faits! Selon un rapport du Ministère de l'Intérieur, datant de 2012, 93,5% des excès de vitesse sont inférieurs à 20 km/h. Autant dire que l'immense majorité des excès de vitesse n'a pas de conséquence directe en terme de mortalité routière. En revanche, la conséquence directe se situe au niveau des recettes pour l'Etat: 580 millions d'euros en 2013.

Alors...les gens composant ce groupe Facebook méritent-ils d'être traduits en justice? pour ma part, je pense que non, et si quelque chose est "lamentable", c'est bien de continuer à asséner un argument fallacieux pour faire passer l'idée que la vitesse, c'est le mal absolu. Mais bon, le mensonge par omission est coutumier des hautes instances...

(Un éclairage supplémentaire ici)

lundi 1 septembre 2014

Rentrée

Et voici le premier septembre, et avec ce mois, l'arrivée de la rentrée. Qu'elle soit des classes, des politiques...elle sous-entend la fin des vacances, et par une association d'idées - que je ne partage pas -, elle est souvent synonyme de bilans, de résolutions...hé bien, je le dis haut et fort: pas pour moi! J'aime le mois de septembre, car il est pour les trois quarts encore un mois d'été; il permet de partir encore au soleil sans devoir supporter la foule des juillettistes et aoûtiens; il est souvent synonyme de belles journées, qu'on n'a pas forcément au mois d'août...certes, cette année, août fut assez déplorable, mais d'une façon générale, septembre se suffit à lui-même, et porte en lui le refus de l'automne, agrippé qu'il est aux derniers jours d'été, et il annonce les vendanges, si importantes dans ma région bordelaise (et ailleurs, bien évidemment.)
Quels que soient les auspices sous lesquels s'annonce ce mois de septembre 2014, je forme des vœux pour qu'il soit pour vous synonyme de plaisir. Car après tout, n'est-ce pas le plaisir qui devrait guider nos actes?

dimanche 31 août 2014

Jeux de lettres

Bonjour! Et bien voilà, je me lance dans la création d'un blog. Un blog, pour quoi faire? Pour l'instant, je n'en ai pas la moindre idée; ou plutôt, j'ai plein d'idées qui se bousculent au portillon. Etant amatrice de mots, j'aime lire sur Internet, notamment les actus, les news, les informations...et je suis atterrée par la façon d'écrire des journalistes. Les fautes y sont monnaie courante, alors que, dans le cadre d'un média voué uniquement à être lu, c'est impardonnable. Cela ne signifie pas qu'il n'y aura jamais de fautes ici; mais je ferai de mon mieux pour relire mes articles, et les corriger. Toutes choses qui devraient être faites sur les médias professionnels.

Mais qu'on ne s'y trompe pas: je ne cible pas les journalistes, qui n'ont hélas pas l'apanage de ces erreurs. Nos hommes politiques (et quand je dis hommes, j'inclus femmes) sont une source intarissable de bons mauvais mots, et sachant que ces gens-là ont, la plupart du temps, une liste de diplômes longue comme un jour sans pain, cela laisse songeur...ou révoltée. Car il ne faut pas oublier que ces gens nous gouvernent, chacun à leur échelle: député, sénateur, ministre...ils nous gouvernent, et ne savent parler qu'approximativement? N'est-ce pas quelque peu...surprenant?

La mode est certes au relâchement de l'orthographe, un peu comme celui des sphincters. Le résultat est à peu de chose près le même: à la sortie, quelque chose d'immonde. N'avez-vous pas envie de lire des choses écrites tout simplement comme elles devraient l'être?

Affaire à suivre. D'ici là, portez-vous bien.